Restez connectés avec nous
Sirigu "Ce n'était pas à Henrique de m'appeler...mais je ne reprocherai jamais rien au PSG"

Anciens

Sirigu « Ce n’était pas à Henrique de m’appeler…mais je ne reprocherai jamais rien au PSG »

Salvatore Sirigu, gardien de 30 ans qui a quitté le Paris Saint-Germain l’été dernier après 6 années au club (la dernière en prêt), s’est confié auprès du Canal Football Club. L’occasion pour l’Italien de revenir sur son départ. Il explique avoir été vexé par le fait d’être appelé par le nouveau directeur sportif Antero Henrique et qu’il ne comprend pas pourquoi il a été poussé vers la sortie.

« L’unique chose que je peux reprocher après toutes les années passées là-bas, ce n’était pas à Antero Henrique, le nouveau directeur sportif, de m’appeler pour me dire que je ne fais pas partie du projet. C’est la chose qui m’a fait le plus mal. Je ne l’avais jamais vu de ma vie. J’aurais préféré que quelqu’un d’autre qui me connaissait me le dise. Mais je ne reprocherai jamais rien au PSG parce que le club m’a donné beaucoup plus.

Je ne sais même pas pourquoi ça s’est terminé comme ça’

Je ne sais même pas pourquoi ça s’est terminé comme ça. Ils ne m’ont pas dit ‘techniquement, tu n’es pas valide’, que ‘je foutais le bordel dans le vestiaire’ etc. Ce n’était rien de ça. C’est arrivé, c’est un choix. Je n’étais pas content parce que je méritais peut-être un peu mieux. J’ai toujours fermé ma gueule, je n’ai rien dit, je n’ai pas cédé aux provocations. Je me suis dit qu’ils allaient me garder car j’étais présent dans la difficulté. »

On peut comprendre le sentiment de Sirigu. Il fait partie des joueurs qui ont aidé au lancement du projet. Même s’il n’était pas une star, ses performances ont beaucoup aidé le PSG à gagner et grandir. Ensuite il a été plus décevant, mais il mérite tout de même un certain respect. Il est normal que le directeur sportif s’occupe des transferts, mais dans ce cas il aurait pu avoir une discussion avec quelqu’un d’autre. Comme le coordinateur sportif Scherrer Maxwell, qui a été arrière gauche avec lui.

Il aurait aussi pu être appréciable d’expliquer clairement à Sirigu la décision de le vendre. Il peut y avoir de bons arguments, autant les donner et avoir une vraie discussion. On note tout de même que l’Italien fait quelques reproches malgré son envie de ne pas en faire. Mais il n’y a rien de mal et il garde un grand respect. Un très beau comportement que l’on peut apprécier.

Publicités

Autres articles présents dans Anciens